TOUS LES ARTICLES REVUE

Lettre à l’artiche

« Un jour, on m’a réveillé à huit heures du matin. Un type m’a annoncé au bout du fil que j’allais tourner deux jours dans un court-métrage de Roger Leenhardt, Le Beatnick et le Minet. Il a ajouté que je toucherais cinq cents francs par jour. Cinq cents balles par jour en 1965! J’ai compris d’un trait ce qu’était l’argent. Ce fut une révélation. Sans doute parce que c’était de l’argent honnête. Avant, quand j’avais besoin de blé, je faisais du trafic avec les Américains à Châteauroux. Whisky, cigarettes, ce n’était pas un problème. A l’occasion, je volais un petit peu, pour me faire plaisir. D’ailleurs, sur un film, s’il m’arrive de repérer une jolie poignée de porte, je ne peux pas résister. C’est une façon de laisser une marque, son empreinte. J’aime aussi beaucoup les cendriers dans les grands hôtels. Cela me rend euphorique ces fric-frac. Parfois, je suis un peu ennuyé, parce qu’il m’arrive de me « servir » chez mes meilleurs amis! Demain soir, je dîne à l’Élysée… LIRE LA SUITE

Presse-Revues

SCHNOCK #10
10 numéros, 3 ans, une compile, c’est la fête. La couv’ illustre la meilleure partie de tennis jamais filmée dans l’histoire du cinéma. Celle de Nous irons tous au paradis, la suite d’Un éléphant ça trompe énormément, le dyptique d’Yves Robert. Un des quelques exemples de suites qui surpassent l’original. Sur le court : Claude Brasseur, Victor Lanoux, Guy Bedos et Jean Rochefort qui interviennent tous dans la revue. Enfin pas Rochefort malheureusement, remplacé par Marthe Villalonga et Annie Duperey, c’est dur pour gagner un set. LIRE LA SUITE

Esoterra : Super Sized Satanic

EsoTerra est un magazine américain qui a sévi durant la majeure partie des années 90 et assurait la collusion entre l’occulte et la pop culture, en pleine ère rave et colorée. A travers 9 numéros, Chad Hensley, entouré d’acolytes triés sur le volet, a réuni des interviews et articles puissants, puisant dans la musique extrême, l’art morbide ou la magie noire. Salué par Adam Parfrey, un livre rétrospectif de 320 pages contenant les meilleures choses parues dans le zine a été publié il y a quelques temps par Creation Books. Sa version française devrait être dispo chez Camion Noir en juin prochain alors que Chad est en train de préparer le le numéro 11 de la revue. Je l’avais interviewé en 2012, il venait alors de se manger un énième cyclone en pleine face, et m’avait répondu en direct de son préfabriqué de la Nouvelle-Orléans, sur une connexion DIY de fortune.

UNE INTERVIEW PARUE DANS LE N° V8N2 DE VICE MAGAZINE.

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Communautés et AAO

« Otto Muehl a incarné comme personne la schizophrénie collective du XXème siècle: monarchie, démocratie, communisme, fascisme, lutte des classes, révolution sexuelle, mouvement de la jeunesse, mouvement féministe, culture hippie, terrorisme, obéissance, résistance, dada, surréalisme, modernité, postmodernité… Il était anarchiste et “Leader Maximo”, artiste magnifique et petit-bourgeois mégalomane, victime et coupable, briseur anti-autoritaire de tabous et “paranoïaque archaïque”. » Citation et photo de Theo Altenberg, ex-membre des AAO en Autriche.

Otto Muehl, les communautés hippie des années 70, la secte AAO, la France contre le Système, lisez le topo complet sur le sujet dans la livraison n°9 de la revue Schnock, disponible depuis une semaine sur vos étalages. Vous y trouverez aussi des articles de fond sur le côté obscur de Coluche, le côté coquin de Paul Newman, le côté vilain de Paul Gégauff et comme d’hab des tas d’autres trucs mieux qu’Internet.

Comme les Loubards 70, le dossier Communautés 70 toujours croqué par Freak City est consultable en PDF ici.

Mad Man

Mad Movies, Movies 2000, Impact, Ze Craignos Monsters, Metaluna Production, L’Affiche version Ghana… Toutes ces choses qui ont marqué cinématographiquement le pays proviennent de l’esprit de l’homme qu’on nomme Jean-Pierre Putters. 57 ans, toutes ses dents, Monsieur Mad revient à travers le gros livre « Mad… ma vie » (on reconnaît toujours cette fine frontière entre le génie du jeu de mot et la gaudriole gênante) sur sa vie placée sous le signe du fantastique. LIRE LA SUITE

Anar-Schnock


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Le vrai cyclisme

« Je trouve le cyclisme actuel beaucoup trop tactique. On bloque trop l’instinct du coureur. Il ne fait qu’obéir aux ordres de son directeur sportif. Et puis beaucoup de courses n’ont aucune valeur. Les gens normaux ne savent même pas qu’elles existent. Il manque aussi beaucoup d’hommes charismatiques. Il y a des coureurs qui gagnent, oui, mais ils ne dégagent rien. LIRE LA SUITE

Attention les Yeux !

Depuis Amanda Lear, il n’y avait plus eu de femme en couverture de Schnock, la parité est désormais respectée avec un ratio de 2/7. Correct ? C’est au tour de Miou-Miou, accompagné des deux valseurs, de se désaper lascivement, avec le nez de Robert Dalban, non, je charrie. Bienvenue dans ce n°7, fêtant l’été 1973 ou l’été 2013 je ne sais plus. LIRE LA SUITE

PUNK PRESS

PUNK: Se dit d’un mouvement musical et culturel apparu en Grande-Bretagne vers 1975 et dont les adeptes affichent divers signes extérieurs de provocation (crâne rasé avec une seule bande de cheveux teints, chaînes, épingles de nourrice portées en pendentifs, etc.) afin de caricaturer la médiocrité de la société. (Larousse) LIRE LA SUITE

Charles Schnock

« La Nostalgie, camarades! » Ça y est, Schnock avoue sa nostalgiose. Une maladie qu’il est si doux d’attraper, à condition de la soigner avec un remède virulent, comme des articles démystifiants écrits par des jeunes et des moins jeunes. Le dossier Serge Gainsbourg ne fait intervenir ni Lulu, ni Charlotte, ni Bambou, ni Jane, mais évidemment l’entourage de l’ombre du génie français. Malins. LIRE LA SUITE