TOUS LES ARTICLES FILMS 70’s

Paris Interdit !

HAINE (1980)

Existe t-il un titre de film plus expéditif que ça ? Je ne crois pas. HAINE est un film de Dominique Goult qui s’est d’abord fait connaître avec des titres comme LÈVRES GLOUTONNES ou LES QUEUTARDES. Ok ? Dans ce polar provincial typique des années Giscard, Klaus Kinski campe la bête blanche des habitants de Villeconin, Île de France. LIRE LA SUITE

LA DÉROBADE (1979)

Les mémoires d’une pute française : voilà le titre international de ce film de Daniel Duval (tête connue du POLAR 80). Interdit aux moins de 16 ans à sa sortie, c’est un des trucs les plus durs de l’époque. Une spirale infernale de la dépravation dans laquelle Miou-Miou tient les rennes, tête haute et cul bombé. LIRE LA SUITE

Le Monde du Mondo

Haï par les uns, détesté par les autres, le Mondo a fêté sa cinquantième année. Le chocumentaire, discret depuis les années 80, s’apprête à pousser un dernier râle. Jeptha, un réalisateur italien, veut mettre son poing final à l’histoire avec un film évidemment intitulé «Made in Italy».

Mondo: Genre de cinéma d’exploitation caractérisé par une approche pseudo-documentaire très crue, dont le montage et le choix des images mettent en avant un aspect racoleur ou choquant du thème (en privilégiant par exemple l’exotisme, le sexe et la violence).

Cette introduction au genre est parue dans le #116 de Trois Couleurs.

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EUROCRIME!

« Le poliziotteschi parfait pour moi – que ce soit un film policier ou un film de gangsters – suit le schéma du «seul contre tous». Soit c’est un flic coincé entre les loubards de sa rue et la bureaucratie symbolisée par ses supérieurs, soit un gangster trahi qui doit échapper à la fois à la loi et au syndicat qui veut sa peau. Ces personnages finissent par ressembler trait pour trait au héros solitaire et flingueur du Western Spaghetti, mais ils sont manœuvrés différemment dans les films Eurocriminels. L’Empire du Crime (La mala ordina) ou Street Law (Il cittadino si ribella) sont de grands exemples de films «seul contre tous». LIRE LA SUITE

Michael Winner aux USA (1971-1974)

« A team effort is a lot of people doing what I say. »

Avant de devenir le prince de la répartie implacable et incorrecte, Michael Winner s’est fait remarquer grâce à des comédies anglaises plus ou moins légères, à la mode du Swinging London des années 60, menées tambour battant par son premier acteur fétiche: le grand Oliver Reed. Leur dernière collaboration, Hannibal Brooks en 1969, mélangeant aventure, seconde guerre mondiale et film animalier, attire l’attention d’Hollywood. L’année d’après il y file diriger son premier film américain: LIRE LA SUITE

LIPSTICK (1976)

Dans la famille rape-and-revenge, je demande le mal-aimé VIOL & CHÂTIMENT. Trop consensuel ? Pas assez crade ? Trop conservateur ? Pas assez immoral ? Le film de Lamont Johnson (déjà réalisateur entre autres de The Last American Hero et de Gunfight avec Johnny Cash en face à face avec Kirk Douglas (!)) se veut un vigilante soft, à la fois féministe et anti-féministe, un petit film sur l’auto-justice qu’on ne sait finalement pas où placer. LIRE LA SUITE

Mad Man

Mad Movies, Movies 2000, Impact, Ze Craignos Monsters, Metaluna Production, L’Affiche version Ghana… Toutes ces choses qui ont marqué cinématographiquement le pays proviennent de l’esprit de l’homme qu’on nomme Jean-Pierre Putters. 57 ans, toutes ses dents, Monsieur Mad revient à travers le gros livre « Mad… ma vie » (on reconnaît toujours cette fine frontière entre le génie du jeu de mot et la gaudriole gênante) sur sa vie placée sous le signe du fantastique. LIRE LA SUITE

UGC Illimité 4 (1973)

Un comparatif illégitime, incohérent, impossible, et peut-être même incompréhensible, des films sortis cet été (2013) face à ceux sortis à l’été 1973. Une époque où les « pâtés de tête » n’existaient pas et où les marques de parfum ne réalisaient pas de putain de bande-annonces.

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Rentre dans la musique !